Identifier les signes d’une fausse couche

Dernière mise à jour: 23.04.24

 

Avoir un bébé est le rêve de tout un chacun. Néanmoins, il arrive que la grossesse soit interrompue généralement au cours des 2 premiers mois, pendant la semaine critique de fausse couche. Malheureusement, cela concerne plus de 15% des femmes enceintes. Découvrons à travers cet article les signes pour identifier cet accident naturel afin de limiter les dégâts.

 

La fausse couche : qu’est-ce que c’est ?

La fausse couche spontanée est l’arrêt naturel de la grossesse. Généralement, elle se produit entre les trois et les cinq premiers mois. Ce sont donc les semaines critiques fausse couche. Celle-ci peut être repérée dès la première échographie. Comme susmentionnée, la fausse couche début de grossesse est la plus fréquente. Néanmoins, elle ne présente pas forcément un danger pour la femme. Sachez qu’il arrive rarement que ce phénomène se produise au second trimestre. Dans ce cas, il faut passer par plusieurs examens afin de déterminer la cause principale du problème. À noter que le risque s’accentue à l’âge de 40 ans.  

Qu’est-ce qui provoque la fausse couche ?

Dans la plupart des cas, la fausse couche est due à des dysfonctions génétiques de l’embryon. À noter que ces anomalies se sont fabriquées toutes seules durant la fécondation. Étant donné que l’œuf ne peut pas se développer et il est non viable, il est évident que la grossesse s’arrête. Il se peut que le placenta ait présenté des anormalités lors de son introduction dans l’utérus. Dans certains cas, l’œuf présente des dysfonctionnements chromosomiques. La fausse couche 1 mois peut aussi être provoquée par la malformation de l’embryon que ce soit au niveau du système nerveux ou du cœur. Cette interruption naturelle de la grossesse est également liée à la mère. En effet, de nombreuses maladies augmentent le risque, cela inclut :

 – Les défaillances au niveau de l’utérus ou du col de l’utérus à savoir les ovaires polykystiques, le fibrome, les polypes

 – Les troubles hormonaux

 – La carence en vitamines B9/B12

 – Le lupus

 – Les maladies de la grande thyroïde

 – Le diabète mal contrôlé

 – Les problèmes liés à la coagulation sanguine

 – L’allergie au gluten

Ensuite, on peut aussi relever des facteurs externes qui intensifient l’accident. Les femmes ayant des infections comme la listériose, la rubéole ou les toxoplasmoses sont les plus susceptibles de faire une fausse couche. Il faut également faire attention à la forte fièvre ou à la prise de médicaments contre-indiqués durant la grossesse. À noter que la consommation d’alcool, de drogues et d’une forte dose de café n’est pas très recommandée. Sinon, vous aurez moins de chance d’utiliser prochainement un tire-lait, car vous pourrez ne pas arriver jusqu’à terme de votre grossesse. Toutefois, les médecins démentent le fait que le sport et le transport déclenchent les fausses couches.

Dans tous les cas, il est toujours préférable d’arrêter les activités physiques si vous remarquez des saignements au début de grossesse.  Enfin, l’avortement spontané a aussi un lien avec l’âge de la mère. Le danger prend de l’envergure à plus de 40 ans. Les statistiques confirment un risque de 50% contre moins de 15% chez les individus de 25 ans.

La fausse couche : les signes qui ne trompent pas

 – De nombreuses femmes qui vivent dans le doute se demandent souvent comment savoir si on a fait une fausse couche. Il existe des signes avant-coureurs à ne pas négliger lorsque vous êtes enceintes. Voici la liste non exhaustive des symptômes qui ne trompent pas.

 – La présence de caillots de sang

Cette perte de caillots est parfois très explicite. C’est l’indice le plus récurrent d’une fausse couche hémorragique. Il faut s’alerter lorsque les saignements persistent et coulent à flots. Généralement, ils ne s’arrêtent qu’après l’intervention rapide d’un médecin. Cette démarche consiste surtout à procéder au curetage utérin et donc à le vider entièrement.

 – Le saignement fausse couche

Les femmes enceintes s’alertent souvent lorsqu’il y a une tache de sang ou de nets saignements vaginaux. Il est néanmoins important de distinguer fausse couche ou règle. Généralement, la première s’accompagne de mauvaise odeur et elle est de couleur brune. À noter que les pertes de sang ne signifient pas forcément un avortement spontané.

Si le sang est normal, cela n’atteste pas une fin de grossesse. Il existe cependant ce que l’on appelle la fausse couche sans saignement. Elle ne donne aucun signe fausse couche, car l’embryon reste en place durant des jours. Dans ce cas, il faut passer d’urgence en salle d’opération, car un curetage s’avère indispensable.  

 – La douleur dans le bas de dos

Certaines femmes ressentent un léger malaise dans le bas de dos lors d’une fausse couche. La douleur s’apparente à peu près à celle que l’on a durant nos règles. Néanmoins, celle-ci s’accompagne généralement de vomissements ou de nausées.

 – Aucune activité cardiaque

Les femmes ne se rendent généralement pas compte de la situation que durant leur rendez-vous chez le gynécologue. Ce dernier a pour rôle de vérifier le comportement du fœtus. Si le cœur de celui-ci s’arrête, c’est le symptôme fausse couche. Dans ce cas précis, on peut décrire une fausse couche sans douleur.

 – Les étourdissements

Certaines mères ressentent des vertiges ou des étourdissements pendant des jours ou des semaines. Il s’agirait peut-être des symptômes de fausse couche. Pour relever les doutes, mieux vaut consulter un médecin sans plus attendre.

 – Les contractions inquiétantes

Les fausses contractions : quand s’inquiéter ? La contraction est un événement tout à fait normal, notamment lorsque le bébé est arrivé à terme. Elle peut être présente au second trimestre, mais elle est moins fréquente. Si vous ressentez des douleurs récurrentes et à des fréquences plus importantes ( plus de 10 fois par jour), allez en urgence à l’hôpital. Si vous ne sentez plus le bébé bougé ou si le tiraillement est suivi de perte de liquide ammoniaque ou de sang, il faut agir dans l’immédiat.

 

Les fausses couches : comment s’y prendre et comment les prévenir ?

Il arrive qu’on ait une fausse couche sans savoir qu’on est enceinte. De nombreuses femmes le confirment. Alors, en cas de fausse couche que faire ? La solution imminente est de prendre rendez-vous le plus vite possible chez le médecin. Lorsque le diagnostic tombe, il y a deux possibilités. Il permettra à ce dernier de juger par lui-même si une intervention est nécessaire ou non. 

Pour écarter le risque, il vous imposera de vous procurer des jours de repos. En cas d’urgence comme des saignements abondants, il faut aller directement à l’hôpital. Le responsable se chargera de vérifier si l’avortement spontané est complet ou non. Dans le cas d’une éruption incomplète, il va falloir la provoquer. Généralement, le médecin préconise des comprimés pour entraîner les contractions. Si tout se passe bien, l’œuf sera expulsé entièrement. Une dernière vérification via l’échographie sera obligatoire pour contrôler le contenu de l’œuf. Si celui-ci persiste, alors, il faut une intervention le plus tôt possible.

La fausse couche peut impacter psychologiquement une femme. Il serait donc plus prudent d’adopter les bons gestes pour l’éviter. Pour ce faire, vous ne devez pas prendre des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens ou des aspirines. N’hésitez pas à vérifier sur Simply Supplements avis pour découvrir les opinions des utilisateurs sur ces produits.

Faites également en sorte de réduire le stress et les situations qui entraînent des ondes négatives. Il est aussi recommandé d’arrêter le tabac. À noter que si vous avez le diabète gestationnel, vous devez fournir des efforts physiques modérés comme le yoga ou la marche. Enfin, il est déconseillé de porter des charges importantes puisque cela entraînerait des contractions de l’utérus. Sachez que vous pouvez aller dans les endroits qui vous procurent un bien-être comme la station thermale, par exemple. N’oubliez pas de prendre soin de vous !  

Zoom des meilleurs traitements à adopter après une fausse couche

Hormis les traitements susmentionnés, les médecins réalisent des enquêtes approfondies, notamment suite à des interruptions à répétition. En effet, certaines femmes subissent les mêmes problèmes 3 fois de suite. Généralement, les professionnels découvrent le diabète, le fibrome, les infections chroniques, etc. Parfois un traitement est nécessaire après cette circonstance inquiétante afin de favoriser la diminution risque fausse couche. Ainsi, il vaut mieux faire appel à des spécialistes pour limiter les mauvaises surprises.

Une femme a souvent du mal à se remettre après une fausse couche. Cette dernière est en effet considérée comme un deuil péri natal. Les chiffres confirment d’ailleurs que plus de 35% de filles subissent des stress post-traumatiques. Après les tests de grossesse, l’échographie et l’assistance médicale à la procréation, la grossesse s’annonce plus réelle. Toutes ces raisons expliquent pourquoi les médecins proposent un suivi psychologique. Il est important d’aider la maman à reprendre confiance en elle en commençant par travailler le deuil afin de dépasser l’événement.

À part l’aide d’un psychologue, l’entourage joue aussi un rôle important dans cette situation. Vous vous demandez peut-être s’il est imaginable de refaire un bébé immédiatement. Sachez que tout est possible dès que les règles commencent à réapparaître. Néanmoins, il serait toujours préférable de suivre une contraception le temps que la muqueuse utérine se remette de la fausse couche. Vous pouvez vous lancer dès que vous aurez retrouvé confiance en vous afin de mener la grossesse à terme !

 

 

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