Reconnaître le syndrome de kiss chez le bébé

Dernière mise à jour: 18.04.24

 

Selon les sondages, plus de 6% des nouveau-nés en France sont atteints par le syndrome de Kiss. Mais de quoi s’agit-il réellement ? Dans cet article, nous vous expliquerons ce qu’il en est réellement et nous vous y proposerons également les solutions pour y remédier. 

 

Le syndrome de kiss : qu’est-ce que c’est ?

En 1984, le chirurgien orthopédique et chiropraticien allemand connu sous le nom de Heiner Biedermann a révélé un article dans lequel il raconte les cas des enfants en posture C. Il a d’ailleurs décidé d’attribuer le nom de syndrome de kiss ou Kopfgelenk-Induzierte Symmetrie-Störung à cette pathologie. D’après ce professionnel, il s’agirait plus clairement d’un trouble symétrique provoqué par de légères paralysies au niveau des vertèbres cervicales. 

Comme indiqué précédemment, les kiss touchent majoritairement les nouveau-nés. D’après les sondages, environ 50 000 enfants par an sont atteints. Un détail que malheureusement la plupart des praticiens en France n’arrivent pas à cerner. Ils les mélangent souvent avec le torticolis. Les traitements proposés ne seront donc pas adéquats. Sachez également que seuls 2% de l’ensemble des médecins possédaient une connaissance sur ce syndrome, l’année 2010.

Le syndrome de kiss : quels sont les symptômes ? 

Selon les professionnels, il existe plus précisément deux types de syndrome de kiss avec des symptômes largement différents les uns des autres. 

Kiss type I :

 – Position en C du corps

 – Perturbation au niveau du développement du moteur

 – Faiblesse de la motricité uniquement sur une partie du corps

 – Sensibilité extrême d’un côté de la nuque

Kiss Type II :

 – Salive et vomissements répétitifs

 – Complexité à porter sa tête

 – Agitation

 – Difficulté à être couché sur le ventre

Il arrive également que le tout-petit présente des troubles nerveux comme les colites ou encore les nuits difficiles. Certains d’entre eux ont même du mal à téter. Dans certains cas, les signes apparaissent déjà à la 4e semaine de votre bébé. Lorsque celui-ci présente un hoquet durant votre grossesse, cela signifie une légère compaction au niveau du diaphragme. Le médecin doit, de ce fait, agir en conséquence pour limiter les dégâts au maximum. 

 

Détecter les causes du syndrome de kiss

Les causes du syndrome de kiss sont multiples. Comme susmentionnées, elles s’accroissent tout au long de votre grossesse. Contrairement aux enfants ordinaires, celui qui est atteint de ce trouble reste dans une position avec la tête bloquée. Sa croissance se fait donc en rotation. Un détail qui peut compliquer malheureusement l’accouchement. Généralement, il est dû à l’exiguïté du bassin de la maman. Dans certains cas, ce blocage est la conséquence d’une grossesse gémellaire. Il s’agit plus précisément de la présence de deux embryons suite à la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde. Cela peut entraîner généralement un retard de développement ou une surcharge pondérale pour la future maman.

Souvent, le syndrome de kiss est dû à une grossesse stressante ou une mauvaise position du fœtus. Si les médecins ont utilisé de la ventouse ou des forceps lors d’ un accouchement difficile, le bébé pourrait être exposé à ce blocage. Enfin, ce dernier est aussi la conséquence de pressions sur le ventre de la parturiente. Selon le docteur, les femmes telles que les aide-soignantes ou les infirmières ainsi que celles qui ont eu des accidents pendant la grossesse sont les plus susceptibles d’avoir cette contrainte. 

Quels sont les traitements adéquats ? 

Avant de vous évoquer les différents symptômes du syndrome de kiss, nous allons d’abord vous expliquer la maladie orpheline par def. On peut la catégoriser comme étant une maladie encore très peu connue dans le monde entier. Aussi, elle ne possède donc aucun traitement efficace. C’est quasiment le cas du syndrome de kiss. Comme indiqué précédemment, ce dernier est très peu connu par l’ensemble des médecins. Ceux qui le reconnaissent admettent d’ailleurs qu’il n’est pas enseigné dans les écoles de chiropractie ou autres.

Cette raison explique pourquoi certains professionnels ont pris la conclusion d’une raideur ou d’un torticolis. Malgré les séances de kiné proposées, le résultat reste dans la plupart des cas inchangé. Pour les médecins connaisseurs, ils remarquent un net changement une fois que l’enfant est pris en main par un professionnel compétent. Celui-ci effectue tous les gestes adéquats pour améliorer la posture du bébé.  

Vous vous demandez ce que veut dire kiss ? Comme indiqué précédemment, il s’agit de l’acronyme de Kopfgelenk-Induzierte Symmetrie-Störun. Pour y remédier, on vous conseille de voir un médecin dans un premier temps. Ce dernier vous proposera un bilan radiologique du bassin ainsi que du rachis cervical de votre petit bout. Une fois que le résultat tombe, il vous demandera d’entrer en contact avec un ostéopathe. Le déroulement de la séance commence par la phase de connaissance de l’enfant.

Le professionnel évaluera, par la suite, ses troubles avant d’adopter les manipulations appropriées. La seconde séance se tient généralement 15 jours après la première. Pour relâcher les tensions une personne se placera au bassin et une autre au niveau de sa tête. Les mouvements effectués visent à réduire les problèmes de l’estomac, de succion et de l’intestin. Une troisième séance, quant à elle, aura lieu après trois mois. Pour anticiper ou limiter le reblocage du bassin, l’ostéopathe vous demandera de réaliser un nouvel examen lors de l’acquisition de la marche. 

 

Quels sont les risques en absence de traitement ? 

Le syndrome de kiss est un blocage à ne pas prendre à légère. La raison ? Il peut entraîner des retards au niveau de l’acquisition de la marche. Ce trouble provoque aussi une faible mobilité au niveau de la langue. Un problème qui occasionne le retard du langage et les difficultés à consommer des aliments en morceaux. Il préfère le lait au biberon. Le risque pourrait s’aggraver au-delà de ses 3 ans : troubles autistiques, une mauvaise posture (épaule plus haute que l’autre), etc. 

 

 

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