À table en famille – le meilleur endroit pour apprendre !

Dernière mise à jour: 26.04.24

 

L’apprentissage de bébé ne se fait pas en un jour. Il existe différentes étapes à traverser avant de se retrouver dans la période de l’autonomie complète où il n’aura plus besoin de vous pour se nourrir et bien se tenir à table. Pour y arriver sans passer par la case punition et dispute, voici quelques astuces.

 

Le réveil des sens

La croissance motrice et intellectuelle n’est pas les mêmes chez les enfants. Si certains sont beaucoup plus rapides à assimiler les connaissances concernant les éléments qui les entourent, d’autres le sont moins. Cependant, on peut remarquer que pendant une certaine période, ils commencent à réaliser les mêmes gestes. Par exemple, vers leur 6e à leur 8e mois, leur colonne vertébrale se renforce et il est possible de les faire s’asseoir tout seuls dans une chaise adaptée. À 9 ou 10 mois, ils parviennent à tenir leur biberon ou encore leur cuillère sans aide extérieure. À 2 ans, on estime qu’un enfant est capable de se tenir à table et de manger sans l’intervention de ses parents.

Depuis sa naissance, le bébé utilise ses 5 sens pour se retrouver dans son environnement. À ce moment, la stimulation olfactive plane au-dessus des autres. Alors que sa vue ne lui permet pas encore d’identifier son entourage, il reconnait sa mère à l’odeur, surtout si celle-ci l’allaite au sein. Il en est de même lorsqu’il se mettra à table. Il sera évidemment davantage attiré par un aliment qui sentira bon qu’un autre présentant un fumet désagréable.

La vue et le toucher l’aideront également dans son développement sensoriel et psychologique. Les objets aux couleurs vives fascinent toujours les enfants, alors pourquoi ne pas leur proposer des recettes qui leur plairont au premier regard.

Lors de ses premières expériences autour de la table, le nouveau venu découvrira de choses nouvelles qui attiseront sa curiosité. Il acquiert en lui une faculté de mémorisation des éléments quotidiens qu’il partagera avec ses parents ainsi que ses frères et sœurs. Pendant le repas, les sens sont aiguisés. Quand il prend un aliment par exemple, toutes les stimulations se rejoignent à savoir le visuel, le toucher, l’odorat, l’ouïe et le goût.

 

 

Une place sur la table familiale

Les repas en famille sont des moments privilégiés pour votre bout de chou. Ils ne se résument pas seulement à une occasion de se remplir le ventre, mais à l’apprentissage et à la découverte de nouvelles choses. À un certain âge, votre enfant imitera tous vos gestes, convaincu que c’est la méthode à pratiquer dans telle ou telle situation. Et lorsque vous vous trouvez à table, il est important que vous donniez l’exemple, comme se laver les mains avant de manger, ou se servir correctement de la cuillère et de la fourchette.

Les bonnes manières, la propreté ainsi que l’autonomie s’apprennent alors à table. Il s’agit de ne pas se précipiter et de jouer sur la carte de la patience en montrant à votre bambin les gestes pour bien se comporter comme les grands. Par exemple, s’il veut boire de l’eau, proposez-lui un gobelet ou une tasse en écartant l’option biberon. Expliquez-lui comment les utiliser. En même temps, mettez à sa disposition des récipients adaptés à sa main et ergonomiques pour son âge afin de ne pas lui compliquer le travail.

Il en est de même pour la manipulation des couverts. La première étape sera la petite cuillère. Les spécialistes estiment qu’entre un an et un an et demi, il sera capable de tenir cet ustensile tout seul. Mais avant d’être entièrement autonome, il passera d’abord dans une phase où il testera la texture de la nourriture et la mangera directement avec ses mains. Et si certains parents ne tolèrent pas l’idée de se nourrir avec les doigts, les chercheurs quant à eux ont démontré que cette pratique favorisait le développement psychologique de votre bambin, l’aidant par la suite à s’alimenter plus sainement. 

Évidemment, il est nécessaire de poser un interdit sur le fait de jeter la nourriture. Le meilleur exemple viendra de vous, en lui proposant la cuillère et en lui expliquant les gestes pour l’utiliser.

Manger en même temps que son enfant figure alors comme une alternative incontournable au concept de l’apprentissage. Il est préférable de caler des horaires de repas avec les vôtres simplifiant ainsi ses interactions avec le monde qui l’entoure. Dans tous les cas, les spécialistes proscrivent la présence de jouets dans les environs et surtout sur la table. Si dans un premier temps, cela pouvait vous aider à calmer certaines crises de colère, ils seront toutefois une source de distraction. Et une fois que vous aurez cédé et lui en donnerez, il n’hésitera pas à le réclamer au prochain repas.

 

 

Le rehausseur : un pas vers l’autonomie 

Au cours de la première année de votre bébé, il apprendra à se tenir assis correctement sans assistance extérieure. C’est à ce moment-là que vous pouvez envisager l’usage de cet équipement. Il a été conçu pour seconder votre bout de chou à trouver une place sur la table avec les grands, pendant les moments de repas. Alors que les sièges et les fauteuils pour adultes ne sont habituellement pas à la taille de votre enfant, même un rehausseur de chaise pas cher aidera votre petit à se positionner confortablement pendant les déjeuners et les diners.

Avec ce matériel votre bambin partagera les repas avec vous. Il permet le desserrage des liens familiaux et renforcera le phénomène d’intégration tout en assurant sa sûreté. Cet équipement se décline généralement en plusieurs catégories, mais il se constitue souvent d’une assise et d’un dossier (parfois rembourré), un système de sécurité comme une ceinture et des sangles de maintien et enfin d’un plateau (amovible dans la plupart des cas).

Se procurer le bon dispositif n’est pas cependant aussi facile que ça en a l’air. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte comme la matière de fabrication, le design et le type, le confort, la taille et surtout les mécanismes de sécurité. 

 

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